Communiqué de l'Adami-Assouplissement des quotas radios : les artistes disent non.
Publiée le 20/07/2015 dans Pros
Communiqué de presse,jeudi 9 juillet 2015
C’est avec stupéfaction que les artistes ont appris la demande de certaines radios de revoir le principe des quotas de diffusion de chansons francophones.
Rappelons aux radios, qui se plaignent d’un manque d’offre pour justifier leur proposition, qu’elles exercent une concentration de la diffusion très préjudiciable à la diversité : sur plus de 1000 titres chantés en français et envoyés aux radios, une cinquantaine seulement représente 50% des diffusions de nouveautés francophones. Sur les réseaux « jeune », les 2/3 des nouveautés sont concentrés sur… 10 titres.
En un mot, l’offre n’est pas manquante mais elle pourrait bel et bien se trouver tarie par de telles concentrations. La priorité est donc avant tout la diversité et la rotation des titres. Les radios sont les seules maîtres de leur programmation.
Ajoutons enfin un effet de double peine en raison du fait que les concentrations constatées conduisent aussi à concentrer les droits perçus par les artistes. L’Adami le constate très clairement depuis 2013 ce qui se traduit par une forte augmentation des droits des trop rares artistes les plus diffusés au détriment des nombreux autres privés d’accès aux antennes. Rappelons au passage que les services à la demande sont loin de compenser tant l’exposition que la rémunération des artistes.Les radios sont un élément vital de la découverte des artistes. Nous en appelons à leur responsabilité.
Contact presse :
Benjamin Sauzay 07 86 95 55 94 – [email protected]
C’est avec stupéfaction que les artistes ont appris la demande de certaines radios de revoir le principe des quotas de diffusion de chansons francophones.
Rappelons aux radios, qui se plaignent d’un manque d’offre pour justifier leur proposition, qu’elles exercent une concentration de la diffusion très préjudiciable à la diversité : sur plus de 1000 titres chantés en français et envoyés aux radios, une cinquantaine seulement représente 50% des diffusions de nouveautés francophones. Sur les réseaux « jeune », les 2/3 des nouveautés sont concentrés sur… 10 titres.
En un mot, l’offre n’est pas manquante mais elle pourrait bel et bien se trouver tarie par de telles concentrations. La priorité est donc avant tout la diversité et la rotation des titres. Les radios sont les seules maîtres de leur programmation.
Ajoutons enfin un effet de double peine en raison du fait que les concentrations constatées conduisent aussi à concentrer les droits perçus par les artistes. L’Adami le constate très clairement depuis 2013 ce qui se traduit par une forte augmentation des droits des trop rares artistes les plus diffusés au détriment des nombreux autres privés d’accès aux antennes. Rappelons au passage que les services à la demande sont loin de compenser tant l’exposition que la rémunération des artistes.Les radios sont un élément vital de la découverte des artistes. Nous en appelons à leur responsabilité.
Contact presse :
Benjamin Sauzay 07 86 95 55 94 – [email protected]
