Le Réseau des musiques du monde

Rio Loco

Festival

Toulouse
France
Tel : 05 61 25 96 93
18 rue St Rémésy
Mairie de Toulouse
31 000 Toulouse — France

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20 ans, c’est pas rien. 20 ans c’est une vie, une sacrée traversée ! En 2015, Rio Loco célèbre deux décennies de rives enchantées en bord de Garonne, d’échappées vers l’ailleurs dont les Toulousains, leurs amis et voisins se sont régalés avec un bel appétit. Pour cette édition anniversaire, Rio Loco fait le choix de se retourner sur son histoire, préambule et fondations compris. C’est en regardant d’où l’on vient que l’on sait où l’on va. Rio Loco va parcourir des mondes qui ont accosté sur les rives de son fleuve, au fil de ces 20 années. Il se déclinera en quatre points cardinaux réinventés : Europa, America, Africa, Occitania. En maintenant le cap vers le plaisir du partage, la découverte et l’exaltation de la diversité culturelle, ses fondamentaux porteurs de sens.Il était une fois, à Toulouse, un fleuve nommé Garonne qui s’ennuyait quelque peu. Il rêvait d’une existence moins tranquille, voulait voir ses rives s’éveiller, qu’elles deviennent une aubaine providentielle pour les Toulousains avides d’un espace où voyager sans se perdre. Il s’est dit, pourquoi ne pas inviter mes copains du monde, les fleuves de l’Est ou de l’Ouest, ceux du Nord et bien sûr, ceux du Sud. Bref, les fleuves de partout, pour une gigantesque fiesta, chaque année renouvelée. Il y a pensé si fort que le tam tam de son désir est arrivé jusqu’aux oreilles de Dominique Baudis, alors maire de la ville. Voilà une idée qui mérite de prendre vie, s’est dit celui-ci. Ainsi naît en 1995, « Garonne, le festival », créé à l’initiative de la ville de Toulouse.Année après année, les copains de la Garonne et leur culture déboulent pour la grande joie des Toulousains. Du Nil au Mékong, du Gange à l’Arno, de la Volga au Mississippi et au Rio de la Plata ou au Rio Cauto, de Cuba, le monde fluvial va défiler à Toulouse et sur les rives de sa Garonne hospitalière. Rio Loco aime le monde qui le lui rend bien. Chaque année une armada bienveillante d’artistes déboule, des créateurs porteurs de savoirs et de talents qui offrent le plus exaltant miroir de leur culture. Qu’ils viennent de Russie ou d’Argentine, de Cuba ou du Sénégal, de l’Espagne, des Balkans, du Maghreb ou de l’Afrique du Sud, qu’ils célèbrent la lusophonie ou le bouillonnement caribéen, comme lors des deux dernières éditions. Pluridisciplinaire, distribuant ses propositions à travers la ville, Rio Loco propose une importante programmation musicale dont l’essentiel se concentre sur le site de la Prairie des filtres, en juin, en bord de Garonne. Rendez-vous repéré et attendu sur la carte européenne des festivals dédiés aux musiques du monde, Rio Loco emballe les Toulousains. Ils se pressent chaque année par dizaines de milliers sur la Prairie des Filtres, le coeur du festival, où générations et populations se mélangent. On y vient en famille, avec poussettes, panier pique-nique, curiosité ou simple envie de fête. Des centaines d’acteurs culturels locaux, de nombreuses structures toulousaines dédiées au loisir et à l’insertion sociale s’impliquent chaque année dans la préparation du festival. On voit fleurir dans les quartiers des ateliers qui bien avant le mois de juin se sont intéressés à la culture du territoire invité. Dès janvier, Rio Loco fait oeuvre de pédagogie en distribuant « La Valise », une mise en bouche sous forme d’outil pédagogique pour tout comprendre et mieux apprécier la saveur et la singularité de la proposition de l’année.Au fil de ses éditions, le festival a tressé un collier de souvenirs scintillant d’une irréductible jeunesse échappant à l’emprise du temps. Chacun, à Toulouse, garde en mémoire, par exemple, les saisissantes statues d’Ousmane Sow installées, sur le Pont-Neuf pour l’édition de 1996. On n’oubliera jamais, non plus, l’envoûtement suscité par Chavela Vargas, icône de la chanson latino-américaine, disparue en 2012, lors de la 10e édition en 2004, dédiée au Mexique. « L’édition des 20 ans sera l’occasion de retrouver tous ces fleuves qui ont traversé l’histoire de Rio Loco. Une évocation de territoires réinvestis à nouveau en transversalité », résume Hervé Bordier, capitaine depuis 2011 de cette belle aventure qui fait la fierté de Toulouse et participe à sa notoriété. « Ce sera un grand mix d’esthétiques ». Un voyage au long cours au travers d’un autre, encore plus long, étalé sur 20 ans… avant de repartir, le vent en poupe, pour de nouvelles explorations, dès l’année prochaine.